Réforme DPE 2026 : Guide sur le nouveau Coefficient Électricité !
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Qu'est-ce que ca change ?
La réforme du DPE prévue pour le 1ᵉʳ janvier 2026 s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation du parc immobilier français.
Elle vise à corriger les biais qui subsistent dans la méthode de calcul actuelle, notamment à l’égard des logements chauffés à l’éle
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La réforme du DPE prévue pour le 1ᵉʳ janvier 2026 s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation du parc immobilier français.
Elle vise à corriger les biais qui subsistent dans la méthode de calcul actuelle, notamment à l’égard des logements chauffés à l’électricité.
Cette évolution n’est ni anecdotique ni technique : elle répond à une logique politique, environnementale et réglementaire clairement assumée.
Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics cherchent à aligner les outils réglementaires sur les objectifs climatiques nationaux et européens. Le Diagnostic de Performance Énergétique constitue un levier central de cette stratégie : il informe, oriente et parfois contraint la circulation des biens immobiliers en France.
Or, dans sa version actuelle (méthode 3CL 2021), le DPE présente un déséquilibre qui pénalise les logements chauffés à l’électricité. Cette situation est due à un coefficient de conversion historiquement élevé (2,3), qui transforme l’énergie finale en énergie primaire. Ce coefficient n’est pas fondé sur la réalité actuelle du mix énergétique français, mais sur des modèles anciens datant des années 2000, lorsque l’électricité était considérée comme peu efficiente en raison des pertes liées au transport et à la production.
Aujourd’hui, la France produit plus de 91 % de son électricité en moyenne annuelle à partir de sources décarbonées (nucléaire, hydraulique, renouvelables) selon les données de RTE – Bilan Électrique 2023. Le maintien d’un coefficient de 2,3 ne reflète donc plus fidèlement l’impact carbone réel de l’électricité française.
La réforme vient corriger cette incohérence et s’inscrit dans une logique de cohérence réglementaire : aligner le DPE avec la transition énergétique réelle du pays.

Le cœur de la réforme repose sur une volonté exprimée depuis 2022 par le Ministère de la Transition Écologique : rééquilibrer la méthode du DPE pour ne pas favoriser artificiellement les énergies fossiles au détriment de l’électricité.
Pourquoi ? Parce que le chauffage électrique, longtemps considéré comme “mauvais élève”, n’est plus synonyme de forte empreinte carbone. Avec un mix très faiblement émetteur, l’électricité devient même l’une des énergies les plus cohérentes avec les objectifs de neutralité carbone fixés pour 2050.
En revanche, le chauffage au gaz — pourtant souvent mieux noté avant 2026 — repose sur une énergie :
Ainsi, la réforme du DPE 2026 poursuit un objectif explicite : mettre fin à une notation qui sous-évalue l’empreinte carbone du gaz et surestime celle de l’électricité.
Le passage du coefficient électricité de 2,3 à 1,9, validé par un arrêté public et conforme aux recommandations européennes sur la conversion énergie finale → énergie primaire, permet enfin une lecture plus juste des performances réelles des logements.
Cette révision n’a pas seulement un intérêt écologique ou technique. Elle a aussi une portée économique et sociale.
Un DPE plus juste permet à :
Autrement dit, la réforme ne cherche pas seulement à actualiser un outil technique : elle vise à refléter la réalité du marché, à accompagner les stratégies de rénovation, et à donner de la visibilité aux ménages et aux acteurs de l’immobilier.
Le coefficient de conversion est l’élément central du calcul du DPE : il permet de transformer l’énergie finale consommée par un logement (celle indiquée sur vos factures) en énergie primaire, l’unité officielle utilisée pour déterminer l’étiquette énergétique. La formule est simple : Énergie primaire = Énergie finale × Coefficient de conversion.
Pendant des années, ce coefficient a été fixé à 2,3 pour l’électricité, contre environ 1 pour le gaz ou le fioul. Ce choix reposait sur l’idée que la production d’électricité générait davantage de pertes — un raisonnement hérité d’un mix énergétique ancien, beaucoup plus carboné.
Résultat : un logement électrique apparaissait artificiellement énergivore, même lorsqu’il était bien isolé et peu consommateur. Ce biais pénalisait à tort une énergie devenue aujourd’hui largement décarbonée (à plus de 90 %) selon RTE, et donc essentielle à la transition écologique.
C’est pour corriger cette distorsion que le gouvernement a acté une évolution majeure : au 1er janvier 2026, le coefficient électricité passera officiellement de 2,3 à 1,9.
Un changement simple en apparence, mais qui transforme profondément la manière dont la performance des logements électriques sera évaluée : moins d’énergie primaire calculée = une meilleure étiquette DPE, souvent sans travaux.
Avec l’arrivée du nouveau coefficient, l’ensemble du barème DPE doit être rééquilibré pour maintenir une grille de lecture cohérente.Le classement énergétique reste organisé en sept niveaux (de A à G), mais les seuils sont réajustés pour intégrer la baisse de l’énergie primaire calculée pour les logements électriques.
Avec l’arrivée du nouveau coefficient, l’ensemble du barème DPE doit être rééquilibré pour maintenir une grille de lecture cohérente. Le classement énergétique reste organisé en sept niveaux (de A à G), mais les seuils sont réajustés pour intégrer la baisse de l’énergie primaire calculée pour les logements électriques.
Voici une présentation simplifiée des seuils de référence du futur DPE 2026 :
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Démarrer ma venteLa réforme du DPE 2026 ne touchera pas tous les logements de la même façon : certains verront leur note s’améliorer automatiquement, d’autres resteront inchangés, et quelques-uns pourraient perdre en attractivité. Comprendre ces écarts est essentiel pour anticiper la valeur future de votre bien, préparer une vente ou ajuster une stratégie locative. Voici les profils de logements qui sortiront gagnants — et ceux qui pourraient être laissés sur le bord de la route.
La réforme du DPE 2026 profite en premier lieu aux logements chauffés à l’électricité. Grâce à la baisse du coefficient de conversion (de 2,3 à 1,9), leur consommation d’énergie primaire est automatiquement réduite dans le calcul, ce qui entraîne une amélioration mécanique de leur étiquette.
Cette revalorisation est loin d’être marginale. Dans de nombreux cas, un logement aujourd’hui classé F ou E — mais pourtant bien isolé — retrouvera une note bien plus cohérente avec sa performance réelle.
Exemples concrets :
Cette dynamique change totalement la perception des logements électriques, longtemps pénalisés par un coefficient disproportionné. Ils deviennent plus attractifs, plus faciles à valoriser et sortent, dans certains cas, des contraintes associées aux passoires énergétiques.
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À l’inverse, les logements chauffés au gaz ou au fioul ne bénéficieront d’aucun allègement dans le calcul. Leur coefficient reste stable, ce qui signifie que leur classe énergétique ne devrait pas évoluer après janvier 2026. Dans certains contextes, ces logements peuvent même connaître une dégradation relative : non pas parce qu’ils consomment davantage, mais parce que les biens électriques progresseront autour d’eux. Autrement dit, leur position dans la hiérarchie énergétique devient moins favorable, ce qui peut impacter :
Pour un propriétaire chauffé au gaz ou au fioul, la réforme n’apporte pas d’avantage direct : l’amélioration de l’étiquette passera uniquement par des travaux d’isolation, de ventilation ou de changement de système de chauffage.
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Démarrer ma venteLa réforme bouleverse l’interprétation des DPE, mais leur durée de validité, elle, ne change pas : tout diagnostic réalisé après juillet 2021 reste valable jusqu’à sa date d’expiration. Pour un propriétaire vendeur ou bailleur, le choix du bon moment pour refaire son DPE dépend d’une stratégie précise.
Un bien chauffé à l’électricité aura tout intérêt à attendre l’entrée en vigueur du coefficient 1,9, qui améliorera naturellement sa note.
À l’inverse, si une vente ou une mise en location doit intervenir avant 2026, un DPE actuel reste indispensable, puis pourra être mis à jour l’année suivante pour refléter les nouveaux seuils.
Pour les passoires énergétiques, la réforme n’efface pas les obligations : les classes F et G restent encadrées et limitent la location. Les propriétaires doivent donc envisager des travaux ciblés — isolation, ventilation, remplacement du chauffage — afin d’améliorer durablement la performance du bien.
Ces interventions peuvent s’appuyer sur des aides dédiées comme MaPrimeRénov’, les certificats d’économie d’énergie, ou encore des prêts rénovation adaptés aux projets de performance énergétique.
La réforme 2026 peut améliorer légèrement la note des logements électriques, mais elle ne remplace pas une rénovation pensée pour la revente ou la location.
Pour anticiper votre future étiquette, plusieurs ressources existent déjà. Le simulateur officiel de l’ADEME (ou ses équivalents provisoires en attendant la version 2026) permet d’estimer la performance énergétique après réforme.
Les tableaux de conversion publiés par les autorités donnent également une vision claire des seuils A à G et de leur évolution. Interpréter ces données aide à définir une stratégie : attendre, rénover, ou recalculer son DPE après janvier 2026
Ne laissez pas la réforme décider à votre place : prenez les devants dès maintenant
Démarrer ma venteLa réforme du DPE 2026 ne se limite pas à un changement technique du coefficient électrique. Pour les professionnels — agents, mandataires, apporteurs d’affaires, diagnostiqueurs, courtiers, investisseurs — elle constitue une nouvelle grille de lecture du marché, un nouveau terrain de jeu commercial, et un réel avantage concurrentiel pour ceux qui sauront s’en saisir.
L’enjeu, désormais, n’est plus simplement d’informer : c’est de valoriser, anticiper et orienter les décisions des clients en prenant un coup d’avance.
Pour les agents immobiliers et mandataires, la réforme 2026 représente une opportunité immédiate de repositionner les biens électriques dans leur portefeuille. Avec une amélioration mécanique de l’étiquette (parfois de deux classes), plusieurs logements jusqu’ici difficiles à valoriser peuvent soudainement changer de catégorie, sortir du radar des passoires énergétiques et devenir beaucoup plus attractifs.
Cela implique deux actions essentielles :
Les DPE recalculés après 2026 devront être intégrés aux fiches descriptives, aux visites virtuelles, aux argumentaires de négociation et aux estimations.Un bien qui passe de F à E ou de E à D peut être repositionné sur un segment supérieur, toucher une nouvelle typologie d’acheteurs et se négocier dans de meilleures conditions.
2. Former les équipes et mettre à jour les diagnostics obligatoires
Les agents devront être en mesure d’expliquer, simplement et précisément :
Pour un acquéreur ou un investisseur, un interlocuteur capable de vulgariser la réforme devient un conseiller de confiance, pas un simple intermédiaire. C’est un avantage compétitif réel.

La réforme n’impacte pas seulement la vente : elle modifie aussi la manière dont les projets immobiliers seront financés, accompagnés et diagnostiqués.
Les banques intègrent de plus en plus la performance énergétique dans leurs grilles d’analyse. Un bien mieux classé après réforme :
Le courtier qui maîtrise la réforme pourra structurer des scénarios financiers plus intelligents et plus favorables à ses clients.
Un prospect hésite entre deux biens ? L’anticipation du DPE 2026 peut être l’élément déclencheur. En montrant comment un logement électrique gagne mécaniquement en valeur, l’apporteur d’affaires devient un stratège immobilier, pas un simple prescripteur.
La mise à jour des méthodes rend le diagnostic encore plus central dans l’acte d’achat, de vente et de location. Les diagnostiqueurs devront désormais :
C’est une nouvelle ère où le diagnostic devient un outil de conseil, et non plus un document uniquement réglementaire.
Pour tous les professionnels de l’immobilier, la réforme ouvre une série d’opportunités concrètes :
En d’autres termes : la réforme ne doit pas être subie, mais transformée en levier de croissance, outil d’expertise et argument commercial pour tous les acteurs du marché.
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